Les cordes

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il y a 6 ans

Les cordes

Cela fait quelques semaines que nous nous sommes rencontrés. Me sentant observée lors d'un séminaire d'entreprise, je me suis retournée et j'ai croisé ses yeux. Ses beaux yeux sombres, dont le cercle de la pupille révèle de légères paillettes dorées. Et puis ce petit sourire en coin qui me fait toujours me liquéfier, dans le sens littéral du terme, lorsqu'il me regarde.

C'est ce petite sourire en coin qu'il avait ce soir là, alors que je le retrouvais à la sortie de la gare. Je lui avais dis que je lui ferai une surprise, à lui qui n'est pas très friand des surprises.

Nous arrivons quelques minutes après dans son appartement. j'enlève mon manteau, en prenant soin de garder mes chaussures. Cela l'étonne, moi qui aime être pieds nus partout où je vais.. Il se place derrière moi, enroulant son bras autour de mon ventre, et me chuchote qu'il est heureux de me retrouver et que je suis à bander dans cette petite robe noire . Je ferme les yeux, souriant bêtement à ses mots et penchant ma tête, relevant mes cheveux pour recevoir ses baisers dans mon cou pendant qu'il me verse un verre de vin. Malgré son manque de goût pour les surprises, il n'entend pas céder à son avis de savoir... non, il attend que ce soit moi qui ne résiste pas à l'envie de lui dire.

Nous prenons un long moment pour reprendre contact l'un de l'autre, accoudés au bar de sa cuisine, comme à chaque fois que nous nous retrouvons. Nous tentons de ne pas nous laisser nous déborder par notre envie commune de se jeter l'un sur l'autre. Nous fumons une cigarette, et puis deux, en discutant de nos vies respectives. Nous nous échangeons des baisers tendres, de douces caresses. Nous finissons notre deuxième verres de vin et j'aime le goût que cela laisse dans sa bouche, je reviens chercher sa langue pour qu'elle se frotte contre la mienne. Ses longues doigts fins s'accrochent autour de mon visage, puis serrentt par de brèves pressions ma gorge alors que nous nous embrassons, le souffle qui s'accélère peu à peu.

Il finit par tirer mon tabouret, venant le coller contre le sien. Entrainant de ce fait un sérieux rapprochement de nos corps. Je dois entre-ouvrir mes jambes. Ses mains se posent sur mes genoux cachés sous un bas noir nécessaire au froid qui règne dehors. De mes genoux au bas de mes cuisses vers l'extérieurs puis vers l'intérieur. Et puis sur son visage, je lis la question heureuse : " mais tu as un porte jarretelles ? " dit-il un peu surpris.

Oui mon amour, la voilà ta surprise, avais-je envie de lui répondre, cela ne fait guère partie de mes habitudes, mais je sais son goût prononcé pour les belles lingeries, alors je commence à me laisser prendre par ce jeu.

Je ne dis rien, je le regarde pleine d'envie qu'il me déshabille et de sentir sa peau contre la mienne.

Mais c'est mal le connaître que de penser qu'il va agir comme cela. Non il aime me faire attendre, se délecte de mes petits couinements d'impatience.

Il se lève, m'attr a p e par les hanches pour me mettre debout à mon tour. Enlève juste la robe et va dans la chambre. Oui tu gardes les chaussures... Lui aussi m'a fait une surprise. Mon amant avait déjà apparemment de la suite dans les idées avant que j'arrive. ..

Lorsque j'arrive dans la chambre, deux fines cordes de noir sont déjà attachées au cadran en fer forgé du lit. Je suis toute aussi excitée que anxieuse. Je savais que ce moment arriverait, je connais ses penchants pour la domination. Mais maintenant c'est réel. Je fais glisser la fermeture de ma robe, je l'abandonne au sol et je m'allonge sur le lit, repliant mes jambes jusqu'à ce que mes talons touchent mes fesses.

Je n'ai pas à l'attendre longtemps, le voilà qui se glisse dans l'ouverture de la porte, deux bougies à la main, n'ayant gardé sur lui que son jean. Je frissonne et souris. Lui à recouvert son visage de trait fermé, il me regarde fixement et je devine qu'il crée dans son esprit tout à un tas de scénarios. La lumière de chevet est éteinte, il pose les bougies sur le guéridon. Il me demande de détendre mes jambes, je m'exécute. A califourchon au dessus de mon ventre, il saisit mes bras et les étend jusqu'aux cordes. Il m'explique calmement les nœuds qu'il est en train de réaliser, me montrant que je peux facilement les faire coulisser pour les détendre. Je constate aussi qu'il m'entrave de manière à ce que je ne puisse pas recourber mes membres pour le toucher... Monsieur veut jouer avec ma frustration...

Une fois mes bras bloqués, mon amant vient m'embrasser dans le cou. Je sens sa langue contre ma peau, alternant entre de brefs baisers et de douces morsures. Mon corps se tend, parcouru de petits frissons. Mon souffle jusqu'alors un peu saccadée par l'inquiétude se fait plus profond, je ferme mes yeux et me tords sous cet agréable contact. Ses mains viennent à la rencontre de mes seins enfermés dans leur écrin de tissus, rejoint rapidement par sa bouche venant déposer également ses baisers mouillés dans le creux de ma poitrine . Par réflexe je me cambre, je suis rapidement rappeler à l'ordre par ses jambes qui s'écrasent sur moi et me bloque, dans le même mouvement sa bouche rencontre mon téton qu'il pince entre ses dents.

" Je vais te baiser la bouche mon amour, et tu vas m'avaler" me dit-il. J'acquiesce du regard, il me sourit. Il se redresse, se glisse entre mes jambes et me relève contre en m'attrapant par les fesses. Je me retrouve assise, le dos collé contre le montant du lit. Mon amant, de nouveau à califourchon autour de moi, son bassin au niveau de ma tête, déboutonne son pantalon et présente sa belle queue brillante devant moi. Je ne me laisse pas prier et j'ouvre ma bouche, glissant son gland déjà tendu entre mes lèvres. Puis il se coulisse dans ma bouche doucement, je me fais saliver car je sais qu'il aime quand ma bouche est très mouillée. Mon amant me saisit de ses mains par l'arrière de la tête, venant enfoncer sa longue queue jusqu'au fond de ma gorge. Je ne peux pas m'extraire de son emprise, et cela m'excite énormément, je sens qu'entre mes jambes commence à couler ma liqueur. Le contact de son sexe si loin dans ma bouche me fait d'autant plus saliver, j'essaie de tourner ma langue autour de lui mais j'ai peu d'espace.

J'entends ses râles de plaisir, et ses mains viennent m'imposer de vifs mouvement de va et vient, alternant entre de profondes pénétrations et des frottements de mes lèvres sur son sexe qui se durcit de plus en plus. " tu aime ça que je te baise la bouche ma chatte ? " , bien évidemment je ne peux pas répondre, il m'a déjà enfoncer sa longue queue dans le fond de la bouche. Il m'arrache par instant à mon travail de succion pour venir placer ma langue sur ses bourses tendues que j'aspire et lèche avec plaisir. Je salive beaucoup, je sens que cela me coule le long de la gorge, je l'aspire copieusement. Le fait de ne pas pouvoir me servir de mes mains me déstabilise mais cela attise mon plaisir car je n'ai pas le choix du rythme, tout entière à la disposition de mon amant.

Ces mouvements répétés font monter en lui la sève de son plaisir, il accélère ses va et vient, me bloque fortement la tête contre lui. Puis je sens ses veines pulsées contre mon palais et ma langue, cela me fait gémir car je sais qu'il est proche de sa jouissance. Il s'arrête brusquement, au plus profond de ma bouche et se décharge copieusement tout en poussant des râles roques. Je suis un peu débordée, ayant du mal à déglutir avec la bouche aussi pleine. il se retire de ma bouche , " nettoie avec ta langue" ...

Je m'empresse de récolter jusqu'à la dernière goutte de son plaisir pendant que ses mains viennent courir autour de mon cou et me caressant les épaules, venant également effleurer le bout de mes tétons durcis avant de me demander : « et si je te laissais comme ça jusqu’à demain » ?

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